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    Home » Investir en italie : villes à cibler, budget nécessaire et pièges administratifs à éviter
    investissement

    Investir en italie : villes à cibler, budget nécessaire et pièges administratifs à éviter

    MaudBy Maud1 décembre 2025Updated:13 décembre 2025Aucun commentaire10 Mins Read
    Investir en italie : villes à cibler, budget nécessaire et pièges administratifs à éviter
    Investir en italie : villes à cibler, budget nécessaire et pièges administratifs à éviter

    Investir en Italie, c’est un peu comme tomber amoureux d’un pays avant même d’avoir signé le compromis de vente. Entre les ruelles de Florence, les façades ocre de Rome, les tramways de Milan ou la douceur des Pouilles, la tentation est grande. Mais derrière la carte postale, il y a des chiffres, des signatures chez le notaire, des démarches fiscales, des pièges administratifs… et c’est là que tout se joue.

    Dans cet article, je vous propose un tour d’horizon très concret : quelles villes cibler en fonction de votre stratégie, quel budget prévoir, et surtout, quels écueils éviter pour que votre achat italien reste un plaisir, et non un feuilleton administratif sans fin.

    Pourquoi l’Italie attire de plus en plus les investisseurs européens

    L’Italie coche plusieurs cases qui, pour un investisseur immobilier, sont loin d’être anecdotiques :

    • Des prix encore inférieurs à ceux des grandes métropoles françaises, allemandes ou suisses, hors hyper-centres touristiques.
    • Un patrimoine architectural unique, qui se valorise particulièrement bien sur le marché saisonnier (Airbnb & co) ou sur une clientèle internationale.
    • Des dispositifs fiscaux locaux parfois très attractifs pour les retraités ou les nouveaux résidents (taxe forfaitaire sur certains revenus, régimes avantageux dans le Sud pour attirer des contribuables étrangers).
    • Un tourisme résilient, voire en hausse, particulièrement dans les grandes villes d’art et les régions balnéaires.

    En revanche, l’Italie reste aussi le pays des procédures parfois lentes, de la bureaucratie inventive, et des subtilités cadastrales. Investir en Italie exige donc un peu de méthode, beaucoup de vérifications, et les bons interlocuteurs.

    Quelles villes cibler selon votre stratégie d’investissement

    L’Italie n’est pas un marché homogène. Entre Milan et un village des Abruzzes, le rapport prix/loyer, la liquidité du marché et le risque locatif n’ont rien à voir. Avant de tomber sous le charme d’un balcon fleuri, il faut clarifier votre objectif : rendement, plus-value, usage mixte résidence secondaire + location, ou retraite à horizon 10–15 ans.

    Milan : la capitale économique, chère mais solide

    Milan est à l’Italie ce que Paris est à la France : un marché tendu, cher, mais très liquide. Idéal si vous recherchez :

    • Une demande locative soutenue (étudiants, jeunes actifs, cadres, expatriés).
    • Des perspectives de revente rapides.
    • Une certaine résistance aux crises économiques.

    En termes de prix, on trouve :

    • Quartiers centraux (Brera, Centro Storico, Navigli) : souvent entre 7 000 et 10 000 €/m², parfois davantage pour des biens de prestige.
    • Quartiers semi-centraux (Porta Romana, Città Studi, Isola) : plutôt autour de 5 000–7 000 €/m².
    • Périphérie bien desservie : 3 000–4 500 €/m², avec encore des opportunités pour du rendement locatif.

    Type d’investissement pertinent : petits appartements (studios, T2) pour location à l’année ou moyenne durée (étudiants, jeunes professionnels). Le rendement brut est rarement spectaculaire (3–4 %), mais la sécurité et la valorisation patrimoniale compensent.

    Rome : entre prestige historique et segments encore accessibles

    Rome est un marché plus contrasté que Milan. Le centre historique atteint des prix élevés, tirés par le tourisme international, mais certaines zones restent abordables.

    • Centre historique, Trastevere, Prati : fréquemment entre 6 000 et 9 000 €/m², fort potentiel saisonnier ou mixte.
    • Quartiers résidentiels bien connectés (San Giovanni, Monteverde, Ostiense) : 3 500–5 500 €/m².
    • Périphérie plus éloignée : 2 000–3 000 €/m², mais attention à la demande locative réelle.

    Rome est intéressante si vous visez :

    • La location touristique (à encadrer strictement, les réglementations locales évoluent).
    • Une résidence secondaire valorisable sur du moyen terme.
    • Une approche “plaisir + patrimoine” plutôt que purement rendement.

    L’élément clé à Rome : la micro-localisation. Un bien à 15 minutes à pied d’un site majeur et proche du métro ne joue pas dans la même cour qu’un appartement perdu dans un quartier mal desservi.

    Florence, Venise, Naples : les villes d’art et de caractère

    Venise, Florence, Naples… Chacune a sa logique de marché, son risque touristique, ses contraintes administratives. Elles ont cependant un point commun : leur forte identité, qui attire un public international.

    Florence :

    • Centre historique saturé, prix élevés (souvent 5 000–8 000 €/m²).
    • Quartiers périphériques bien reliés (Campo di Marte, Novoli) plus accessibles.
    • Investissement souvent articulé autour de la location saisonnière et des séjours linguistiques/étudiants.

    Venise :

    • Un marché très particulier, sensible aux flux touristiques et aux réglementations sur la location courte durée.
    • Prix élevés dans le centre historique (6 000–9 000 €/m²), moindre sur Mestre et la terraferma, mais ce n’est plus la même Venise.
    • À réserver aux investisseurs très informés, accompagnés par des professionnels locaux, et capables de supporter les à-coups réglementaires.

    Naples :

    • Prix encore attractifs (souvent 2 500–4 500 €/m² selon les quartiers).
    • Marché en mutation, avec un intérêt croissant pour le tourisme et la gastronomie.
    • Rendements potentiellement supérieurs, mais besoin d’être sélectif sur les quartiers (sécurité, transport, perception des locataires).

    Le Sud et les régions : Pouilles, Calabre, Sicile… eldorado ou mirage ?

    Les annonces à 1 € dans des villages siciliens ont beaucoup fait parler. Dans la réalité, les vraies opportunités sont ailleurs : petits centres historiques bien situés, villages côtiers, maisons de campagne avec potentiel touristique, mais avec un mot d’ordre : lucidité.

    • Les Pouilles (Puglia) : Lecce, Ostuni, Polignano a Mare, Monopoli… La demande touristique explose, les prix ont monté mais restent souvent plus doux que sur la Côte d’Azur. Très intéressant pour une maison de vacances louée en saison.
    • Sicile : Palerme, Catane, Trapani, Syracuse… Beaucoup de biens anciens à rénover, prix encore contenus. Idéal pour les amateurs de patrimoine prêts à gérer un chantier.
    • Calabre, Basilicate, Molise : prix très bas, mais marché parfois peu liquide. Bien pour une maison familiale à usage personnel, plus délicat pour un investissement strictement financier.

    Dans ces régions, le secret est de bien comprendre la réalité de la demande locative hors saison, les coûts de rénovation et la fiscalité locale. Un “bon plan” à 40 000 € peut devenir un gouffre si la rénovation coûte le double et que le village ne voit que trois touristes par an.

    Quel budget prévoir pour investir en Italie ?

    Au-delà du prix affiché au mètre carré, il faut intégrer plusieurs couches de coûts pour éviter les mauvaises surprises.

    Frais d’acquisition : ce qu’il faut intégrer

    En Italie, les principaux postes de dépenses lors de l’achat sont :

    • Impôts d’enregistrement et taxes : variables selon que vous achetez en résidence principale, secondaire ou comme investissement, et selon que vous achetez du neuf ou de l’ancien.
    • Notaire (notaio) : selon le prix du bien, les honoraires tournent souvent autour de 1 à 2 % du prix, à ajuster au cas par cas.
    • Agence immobilière : la commission (provvigione) est souvent à la charge conjointe vendeur/acheteur, avec un taux de l’ordre de 3 % HT chacun, mais cela se négocie et dépend de la pratique locale.
    • Frais de traduction et d’interprétariat si vous ne parlez pas italien : parfois obligatoires pour la signature, selon le notaire.

    À titre indicatif, sur un bien de 250 000 € à usage d’investissement, il n’est pas rare que le coût global d’acquisition (frais + taxes + notaire + agence) vous rapproche des 270 000–280 000 €.

    Rénovation et mise aux normes : un poste à ne pas sous-estimer

    Une grande partie du parc italien est composée de bâtiments anciens, charmants… mais énergivores, parfois mal isolés, et pas toujours à jour d’un point de vue structurel ou électrique.

    Prévoyez :

    • Rafraîchissement léger (peinture, sols, cuisine simple) : 300–600 €/m² en moyenne.
    • Rénovation complète (électricité, plomberie, fenêtres, salle de bains, cuisine, réaménagement) : 800–1 500 €/m² selon la complexité, la région et le niveau de finition.
    • Immeubles classés ou centres historiques : contraintes supplémentaires (autorisation de la Surintendance, choix des matériaux) qui alourdissent le budget et les délais.

    Il existe régulièrement des incitations fiscales pour les travaux (bonus ristrutturazione, ecobonus, etc.), mais elles sont techniques, évolutives, et nécessitent un accompagnement par un fiscaliste ou un commercialiste pour ne pas se tromper.

    Pièges administratifs à éviter absolument

    C’est souvent là que les investisseurs étrangers se font surprendre. Parmi les principaux écueils :

    Ne jamais signer sans vérification cadastrale et urbanistique

    Avant même de penser à verser des arrhes, il est indispensable de vérifier :

    • La conformité cadastrale (visura catastale) : surface, description du bien, propriétaire légitime. Le plan cadastral doit correspondre à la réalité.
    • La situation urbanistique (regolarità urbanistica) : toutes les extensions, terrasses fermées, transformations intérieures sont-elles régularisées ? En Italie, les petites “adaptations” sans permis sont fréquentes, mais c’est à l’acheteur d’en assumer les risques.
    • L’existence de servitudes ou d’hypothèques : une hypothèque cachée ou un litige de copropriété peut transformer l’achat en casse-tête juridique.

    Le notaire italien a un rôle de contrôle, mais il est souvent prudent de faire vérifier en amont par un avocat ou un géomètre (geometra) indépendant de l’agent immobilier.

    Sous-estimer la complexité de la copropriété

    En Italie comme ailleurs, acheter un appartement, c’est aussi acheter une fraction de copropriété.

    Demandez systématiquement :

    • Les procès-verbaux récents d’assemblée de copropriété : pour détecter des travaux à venir, des conflits ou des impayés récurrents.
    • Le règlement de copropriété : vérifiez si la location touristique est autorisée, si certaines activités commerciales sont interdites, etc.
    • L’état des charges et des fonds travaux : ascenseur à rénover ? Façade à refaire ? Toiture en suspens ? Ces éléments impactent directement votre rentabilité à court terme.

    Ignorer les aspects fiscaux transfrontaliers

    Si vous résidez en France ou dans un autre pays européen, vous devrez composer avec :

    • La fiscalité italienne des revenus fonciers (IRPEF ou régimes forfaitaires simplifiés pour les locations, selon les cas).
    • Les conventions fiscales bilatérales : pour éviter la double imposition, mais pas forcément pour l’éviter totalement… souvent, il y a un mécanisme de crédit d’impôt.
    • L’imposition dans votre pays de résidence : certains pays exigent que vous déclariez vos revenus mondiaux, y compris vos loyers italiens, même si un crédit d’impôt existe.

    Un échange rapide avec un fiscaliste bilingue (ou habitué aux non-résidents) au début du projet vous évitera des surprises plusieurs années plus tard.

    Ne pas anticiper les délais… et l’inertie

    L’Italie a modernisé une partie de ses procédures, mais certaines démarches restent lentes : obtention de certains certificats, régularisation de petits travaux non déclarés, délais d’intervention des administrations locales.

    Pour un investissement locatif, cela signifie :

    • Prévoir une marge de sécurité de plusieurs mois entre la signature et la mise en location effective si des travaux ou régularisations sont nécessaires.
    • Intégrer ce délai dans votre plan de financement (échéances de crédit qui commencent à courir avant l’arrivée des loyers).

    Comment sécuriser concrètement un achat immobilier en Italie

    Investir à l’étranger ne doit pas être un pari romantique. Voici quelques garde-fous simples, mais efficaces :

    • Constituer une équipe locale fiable : un agent immobilier compétent, un notaire que vous choisissez (et pas seulement celui proposé par le vendeur), un geometra, et idéalement un conseiller fiscal.
    • Ne jamais verser d’argent sans contrat clair : l’offre d’achat (proposta d’acquisto) et surtout le compromis (compromesso) engagent fortement. Faites-les relire si besoin.
    • Exiger la transparence sur les travaux passés et à venir : factures, autorisations de construire, déclarations de fin de travaux.
    • Ne pas se précipiter sur les “bons plans” : un prix très bas a presque toujours une raison objective (localisation, travaux lourds, situation juridique confuse).
    • Visiter à des moments différents : bruit, luminosité, vie de quartier… L’Italie est un pays vivant, parfois très bruyant. Ce qui semble charmant un mardi matin peut être une autre histoire un samedi soir.

    En filigrane, une idée maîtresse : plus le marché paraît dépaysant, plus vous devez revenir aux fondamentaux de n’importe quel investissement immobilier. Étudier la demande, les charges, le cadre juridique, les sorties possibles… et seulement ensuite se laisser charmer par un balcon sur la mer ou la vue sur un clocher.

    L’Italie offre un terrain de jeu fascinant pour qui sait manier à la fois la raison et l’émotion. À vous de décider si votre prochain investissement sera milanais et rationnel, romain et patrimonial, ou niché dans un village en pierre blanche des Pouilles… en gardant toujours en tête que, dans l’immobilier comme dans les histoires d’amour, l’intuition doit être épaulée par quelques vérifications très concrètes.

    Maud
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